Analyser
Avant toute chose, le ou la gestionnaire de patrimoine effectue un bilan de la situation patrimoniale et fiscale de son client. Puis il ou elle recense les attentes et les objectifs de son interlocuteur et détermine à quel niveau de risque celui-ci souhaite s'exposer. Il ou elle définit ensuite une stratégie de placement en proposant les solutions et les produits les mieux adaptés. Ses préconisations se font toujours en fonction des objectifs visés : augmenter ses revenus, faire fructifier son argent, assurer sa famille, financer des études, prévoir sa retraite, constituer un capital, transmettre son patrimoine...
Optimiser
Pour optimiser le patrimoine qui lui est confié, ce professionnel ou cette professionnelle doit assurer une veille portant sur les évolutions fiscales et patrimoniales, les marchés financiers ou immobiliers... Il lui faut aussi prendre en compte tout événement touchant à la vie familiale de son client (divorce, succession...) et, si nécessaire, reconsidérer la stratégie patrimoniale qui a été mise en place.
Constamment en contact
Dans son bureau, le ou la gestionnaire de patrimoine prépare ses dossiers, gère son portefeuille et reçoit ses clients. C'est également là que sont pris les contacts nécessaires au développement de son activité et à la fidélisation de sa clientèle. Ses rendez-vous peuvent également se dérouler à l'extérieur. Ce travail, qui exige autonomie et discernement, demande aussi une grande disponibilité (par exemple pour aider la clientèle en période de déclaration d'impôts).
Toujours à la pointe
Pour être efficace, il ou elle doit être à la pointe dans de nombreux domaines tels que la fiscalité ou les produits financiers. Pour maintenir ses connaissances à jour, il lui faut suivre des formations. Par ailleurs, sa culture professionnelle nécessite une lecture assidue de la presse spécialisée. Des conditions d'honorabilité sont aussi exigées pour cette fonction qui consiste à gérer au mieux l'argent des autres.
Divers statuts
Si le salariat est répandu, l'exercice libéral est aussi possible, en tant que conseiller ou conseillère en gestion de patrimoine indépendant (CGPI). Avoir acquis une expérience préalable en agence bancaire ou chez un assureur, par exemple, est alors un atout.