Courtier/ère

  • Métiers associés : courtier/ère en assurances, courtier/ère en immobilier, courtier/ère en marchandises, courtier/ère en prêt immobilier, courtier/ère en travaux
  • Niveau BTS, DUT, DEUST indépendant ; salarié

Particuliers et entreprises comptent sur le courtier ou la courtière pour dénicher la meilleure offre au meilleur prix. Une prouesse qui ne peut s'accomplir sans une bonne connaissance du marché et un bon relationnel.

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Le métier en détail

Trouver les meilleures offres

Traditionnellement, les courtiers sont des intermédiaires entre l'assuré et les compagnies d'assurances afin de leur dénicher le contrat qui correspond le mieux à leurs attentes. Mais le métier s'étend aujourd'hui à de nombreuses autres spécialités : prêt immobilier, travaux, marchandises... Des secteurs d'activité différents pour un même objectif : répondre aux besoins d'un client ou d'une cliente, et lui trouver ce qui lui convient, au meilleur prix.

Aider et conseiller le client

Le courtier ou la courtière commence par analyser les besoins du prospect et son budget. Ensuite, il faut passer en revue les offres disponibles sur le marché et sélectionner celles qui semblent les plus adaptées, en négociant le tarif bien sûr. Vient ensuite le devis aux clients et les explications pour les aider à choisir.

Suivre les contrats

Sa mission ne s'arrête pas à la signature du contrat. Il faut aussi accompagner les clients et défendre leurs intérêts jusqu'au bout, vérifier que les clauses du contrat sont respectées, que les délais de livraison sont conformes, gèrer les litiges, etc. Le cas échéant, les courtiers aident à constituer une déclaration de sinistre et assistent à l'expertise. Certains ont aussi une équipe à gérer (commerciaux, assistants, etc.)

Statuts divers

Le courtier ou la courtière est salariée au sein de cabinets de courtage ; surtout de petites sociétés, bien qu'il existe aussi de gros cabinets internationaux. Les courtiers peuvent aussi être indépendants, particuièrement dans l'immobilier, les travaux ou les marchandises. Les courtiers en assurances ont le statut de commerçants et doivent être inscrits au Registre du commerce et des sociétés.

Interlocuteurs et conseils variés

Les courtiers peuvent s'adresser aux particuliers ou aux professionnels. Les chefs d'entreprise, par exemple, ne font pas appel aux courtiers en assurances uniquement pour choisir un contrat d'assurances, mais aussi pour obtenir des conseils en matière d'anticipation et de maîtrise des risques auxquels une société est exposée. En dehors de sa clientèle et selon sa spécialité, le courtier ou la courtière entretient des contacts avec les entreprises de son secteur.

Pas si sédentaire

Désormais, le courtier ou la courtière peut exercer de partout, grâce au développement des moyens de communication (Internet, visioconférence,...). Les courtiers peuvent cependant être amenés à se déplacer : pour rencontrer leurs clients, négocier un contrat auprès d'une société, se rendre sur un site (visite d'une maison, par exemple).

De bons commerciaux

Courtier et courtière possèdent un sens commercial affirmé ainsi que le goût du relationnel, avec les clients comme avec les prestataires. Ils connaissent les pratiques commerciales et maîtrisent parfaitement le fonctionnement des marchés de leur secteur. Assurant une veille permanente, ils traquent la moindre innovation dans les prestations offertes par leurs partenaires ainsi que l'évolution de la législation pour en informer leurs clients.

A l'écoute

Pour aider ses clients et leur proposer des produits qui répondent à leurs attentes, le courtier ou la courtière doit faire preuve de méthode, de rigueur, de psychologie. Très à l'écoute, il faut aussi avoir l'esprit de synthèse et un certain sens pédagogique pour guider les choix. Du dynamisme ainsi qu'une grande force de persuasion sont également nécessaires pour déjouer la concurrence.

Expertise reconnue

Experts dans le domaine dans lequel ils exercent, les courtiers en connaissent toutes les facettes. Ainsi, les courtiers en assurances ou en prêt immobilier sauront mettre en garde leurs clients contre les clauses cachées d'un contrat ou les pratiques parfois douteuses d'une société. Pour cela, des connaissances juridiques sont un atout non négligeable. Une bonne expression orale comme écrite est aussi nécessaire.

Pour devenir courtier, une formation de niveau bac + 2 au minimum dans le secteur visé (assurances, banque, immobilier, bâtiment...) est nécessaire. Les titulaires d'un bac + 5 connaîtront des évolutions de carrière plus rapides et pourront viser, après quelques années d'expérience, la direction d'un cabinet de courtage, à condition, dans les assurances, d'avoir un Master 2, ou d'obtenir la capacité professionnelle, délivrée soit à l'issue d'un stage professionnel de 150 heures au minimum, soit après 2 à 4 ans d'expérience professionnelle dans un cabinet de courtage.

Niveau bac + 2

BTS assurance ; banque ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation de la relation client

Niveau bac + 3

BUT carrières juridiques ; techniques de commercialisation

Licence pro dans le domaine d'exercice visé

Niveau bac + 5 et plus

Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion (ESC Toulouse, Edhec, EM Normandie, ESCP Europe, Ipag...) ; de l'Enass (École nationale d'assurances) ; de l'ESA (École supérieure d'assurances)

Master dans le domaine d'exercice visé.

Salaire

Salaire du débutant

A partir de 2100 euros brut par mois

Intégrer le marché du travail

Un métier en plein développement

Les métiers de courtiers en prêt immobilier, en immobilier ou encore en travaux sont des métiers jeunes mais ils prennent de plus en plus de place. Ils séduisent particuliers comme professionnels qui, grâce à eux, gagnent du temps dans leurs recherches et bénéficient de conseils d'experts. De nouvelles spécialités apparaissent : courtier en voyages, courtier automobile, e-courtier...

Attention à la concurrence

On compte plus de 23 000 cabinets de courtage en assurances adhérentes au syndicat du secteur et 35 000 collaborateurs. C'est le secteur où le courtage est le plus développé mais il subit la concurrence des agents généraux, des assureurs en ligne, des banques, etc.

Belles perspectives d'évolution

Une expérience de salarié (même en tant qu'apprenti) dans un cabinet de courtage s'impose avant de se lancer en tant qu'indépendant. Après avoir officié quelques années, les courtiers peuvent créer leur propre structure ou racheter un portefeuille de clients et travailler en indépendants. Ils peuvent également envisager de s'orienter vers la fonction commerciale au sein d'un cabinet de courtage notamment, afin de prospecter de nouveaux clients. Certains pourront même viser la direction d'un cabinet de courtage.

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